Lundi 3

Nous montons sur le cata pour aller de l'autre coté de l'île, dans le lagon. L'eau est turquoise, il y a une grande variété de coraux et de poissons (un pacifique requin "dormeur", un grand banc de poissons bleu foncé, et des tas de poissons tropicaux).

Nous repartons vers midi. Sitôt le génois déroulé, je m'aperçois qu'il n'a pas sa forme habituelle: le point de drisse (boucle en sangle en haut de la voile) s'est usé et a lâché. Nous l'affalons, et nous gréons le toumentin sur une drisse de spi. Le bateau marche bien malgré la surface réduite à l'avant, mais nous n'irons pas à Mustique comme prévu.

Mardi 4

Nous remontons directement à Saint Pierre, soit 120 milles en 24 heures, ce qui n'est pas mal étant donné que le toumentin a une surface symbolique (mais nous aurions dû réduire de toute façon, le vent étant assez fort).

Il pleut sur Saint-Pierre et le vent tombe : le dernier mille nous prend une heure car il faut louvoyer pour atteindre le mouillage, heureusement il y a de la place.
 
 


Le mouillage de Saint-Pierre et la Montagne Pelée.



Pacilia est au mouillage, et il n'y a pas de stagiaires avant la fin de la semaine: nous récupérons son génois pour remplacer le nôtre. La drisse de génois est restée en haut du mât (normalement, elle descend avec la voile, mais là, justement, la voile est descendue toute seule...). Lionel monte en tête de mât pour la récupérer.

Nous profitons de la civilisation en prenant un verre à la terrase d'un café, au moment du coucher de soleil (6 heures et demie). Ensuite, nous complétons notre garde-manger.
 



Coucher de soleil à Saint-Pierre



Mercredi 5

Départ en direction de la Dominique. Nous avançons bien entre les îles (dans les "canaux"), mais le vent commence à tomber dès que nous passons sous le vent des îles. Si l'île est assez importante, il peut y avoir un phénomène de brise locale qui fait souffler le vent vers l'île (donc, sous le vent, à l'inverse de l'alizé) pendant la journée. Mais ce n'est pas systématique, en tout cas pas aux extrémités de l'île. Nous arrivons donc péniblement à Roseau, la capitale de la Dominique, au sud de l'île. Nous nous arrêtons près de l'Anchorage Hotel, où des locaux nous louent une bouée pour 10 dollars US la nuit. On n'a pas vraiment le choix, car il y a trop de fond pour mouiller.

Jeudi 6

Nous remontons la Dominique à un ou deux noeuds, ce qui fait que nous arrivons à Porthmouth juste après le coucher de soleil. Si on veut mouiller là, il faut attendre que la Lune se lève, mais maintenant elle se lève après minuit. Comme le vent est revenu juste quand le soleil s'en allait, nous préférons continuer en direction des Saintes, notre prochaine étape.
 



La vie est un long bord de largue tranquille...

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