Vendredi 30

Pacilia repart vers le Nord, nous continuons vers le Sud.
 
 


Petit Piton et Gros Piton, au sud de Sainte Lucie


L'île suivante est Saint Vincent, mais nous ne nous y arrêtons pas, les guides nautiques le déconseillent (vols et locaux peux accueillants). Notre but initial était Béquia (prononcé Béquoué), mais nous sommes déventés par Saint Vincent, et la nuit tombe alors que nous sommes toujours en mer.
 
 


Nous organisons des quarts: une personne barre, l'autre fait la navigation (au GPS, c'est facile - de toute façon il n'y a pas de phares), les deux autres dorment (ou essaient de dormir). Au bout de 1h30 ou 2h, on tourne : le navigateur réveille un dormeur pour barrer, le barreur devient navigateur. On a fait ça dans l'ordre Lionel - Estelle - Michel - Jacky.

Chaque période a des avantages et des inconvénients. Le premier quart évite d'être réveillé au milieu de la nuit (mais à quatre, il faut aussi faire le premier quart du lendemain). Le quart que j'ai pris coupe la nuit en deux, mais permet de se coucher tôt et de se lever en forme, finalement c'est pas mal.

La lune, quasiment pleine, brille toute la nuit, on distingue les îles au loin. Les jours suivants elle se lèvera de plus en plus tard, et les nav' de nuit se feront dans une obscurité plus complète.

Samedi 1er Mai

Vers 3h30 nous arrivons au niveau de Union, qui est notre destination. Le vent est plus fort que la veille. Nous mettons le bateau à la cape (virer de bord en laissant le foc à contre, choquer la grand voile et mettre la barre sous le vent pour contrer la pression du vent sur le foc). Cela permet de rester quasiment immobile, et le bateau reste stable malgré la mer assez agitée.

Le lendemain matin, nous reprenons notre route vers Union. Nous avons dérivé pendant la nuit (inconvénent de la cape), et nous passons la matinée à rejoindre Union au près serré. L'entrée du port de Clifton à la voile ne pose pas de problème, mais il y a plus d'eau que prévu à l'endroit où nous mouillons, et l'ancre dérape. Heureusement, Jacky a le bon réflexe (rallonger le mouillage).

Nous faisons les formalités. Un pêcheur local essaie de nous vendre du poisson, mais on a des doutes sur sa fraîcheur. La vendeuse du magasin destiné aux touristes est très sympa, elle discute un peu avec nous. Les autres habitants sont plutôt indifférents, sauf quand il s'agit de vendre quelque chose.

Dimanche 2

Jacky a reconnu le cata d'un de ses amis qui rentrait dans le port. Il va lui rendre visite. C'est un coup de chance, il va nous remorquer pour sortir du port. Deux de ses passagers se jettent à l'eau pour nous aider à remonter l'ancre, qui s'était prise dans une chaîne (sans doute pendant que nous dérapions).

Palm Island est une île-hotel en face de Clifton. Les bungalows de l'hotel sont vides et certains ont l'air désaffectés. Il faut dire que nous sommes en fin de saison, la plage est déserte.
 



Plage de Palm Island


Plage de Palm Island. L'île au fond est Union.


Nous faisons une courte halte à Palm Island, le temps de se baigner et de faire un tour dans l'île. Jacky trouve des dollars EC dans l'eau. Ce sera notre seule pêche du séjour (convertie plus tard en langoustes), aucun poisson n'a jamais mordu à la traîne que nous mettions à l'eau derrière le bateau.

Nous repartons vers les Tobagos Cays, dont on nous a vanté la barrière de corail. Nous naviguons avec le cata de l'ami de Jacky. Ces catas de locations sont sous-toilés par sécurité, et nous sommes plus rapides au près. Apparemment, ces engins ne vont bien qu'au largue avec suffisamment de vent, et encore, ils ne donnent pas tellement de sensations.

Nous mouillons entre Petit-Bateau et Petit-Rameau. Un pêcheur vient nous proposer des langoustes. Estelle est une âpre négociatrice et arrive à faire descendre le prix à 15 $EC la livre (75 F/kg).
 



Le mouillage aux Tobago Cays.

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