Vendredi 1 juillet

Fianarantsoa est une ville construite sur 3 niveaux, avec la ville basse où se trouvent la gare et notre hotel, une ville moyenne, avec la mairie et les banques, et la vie haute, où vivaient les rois locaux.

Nous montons à la ville haute, où des enfants s'imposent à nous comme guides touristiques.

Fianarantsoa

Fianarantsoa

Fianarantsoa
Fianarantsoa, la ville haute.

Nous redescendons sous un soleil de plomb, avec pour but de trouver la station des taxis-brousse pour rallier Tuléar le lendemain. L'ancienne station est en cours de rénovation, les taxis-brousse partent d'une autre station à l'autre bout de la ville.

Une autre solution pour aller à Tuléar est le bus de la Poste, qui est plus fiable et moins cher que le taxi-brousse, mais il aurait fallu réserver plus longtemps à l'avance.

Nous traversons donc la ville dans l'autre sens, en passant devant la gare du train de Manakara, vestige incongru de l'époque coloniale. A la station, on nous promet un bus le lendemain matin à 8h.

Fianarantsoa
La gare de Fianarantsoa



Samedi 2 juillet

Nous prenons un taxi pour aller à la station des taxis-brousse. Nous nous rendons à la cabane de la compagnie avec laquelle nous avons réservé. Le bus n'est pas là, on nous dit qu'il va arriver.

Station de taxis-brousse au lever du soleil
Station de taxis-brousse au lever du soleil

En fait, il n'y a pas de départ le samedi matin, ils ont pris nos réservations en se disant qu'ils trouveraient bien un bus entre temps. Un bus finit par arriver, maintenant il faut attendre qu'il se remplisse... On nous propose d'acheter d'autres places pour partir plus vite, ce que nous refusons. Finalement, le bus est complet vers 10h et nous partons pour un trajet de 500km.

Assez vite après avoir quitté Fianarantsoa, la route descend du plateau pour rejoindre la plaine qui entoure Ambalavao, réputé pour ses vignobles et son marché aux zébus.  

En route
En quittant les hauts plateaux

En route
Région d'Ambalavao



En route
Gros caillou

En route
Troupeaux de Zébus sur la nationale 7

Après Ambalavao, la route traverse un immense plateau herbeux, d'où on devine au loin le massif de l'Isalo. Nous ne nous arrêtons pas à Ranohira car nous avons choisi de ne pas visiter le parc. Même s'il est réputé pour ses massifs qui évoquent des ruines, ce n'est pas forcément ce que nous cherchons ici, et il paraît qu'il est assez dificile d'en repartir (il faut se faire conduire à Ilakaka et prendre le taxi-brousse là-bas).

En route
Parc de l'Isalo

En route
Le Grand Sud

Ilakaka se résumait à quelques maisons il y a 3-4 ans, mais depuis qu'on y a trouvé des saphirs, tout ce que l'île compte d'aventuriers a débarqué ici et creuse la terre dans l'espoir de devenir riche. A condition de ne pas être enseveli dans un éboulement ou prendre un mauvais coup...

En route
Ilakaka, la ville des chercheurs de saphir

Enconre quelques heures de route devant nous, les baobabs apparaissent dans le soleil couchant. Ensuite, c'est la nuit jusqu'à notre arrivée à Tuléar après 9h30 de trajet. Nous nous installons chez Alain, idéalement placé juste à côté de la station des taxis-brousse.

Dimanche 3 juillet

La journée nous permet de nous reposer après notre long voyage, et de rechercher un moyen de transport pour Anakao.

Chez Alain

Bungalow Chez Alain

Nous nous promenons dans Tuléar, mais comme nous somme Dimanche, la ville est déserte.

Atlas

Boutres

Nous déjeunons au Jardin, restaurant italien aux plats fort copieux.

Calamar
Calamar géant...

Calamar
Un panneau peu courant... Et de la pluie, ce qui n'arrive normalement jamais en hiver.

Lundi 4 juillet

Le minibus de la Compagnie du Sud vient nous chercher chez Alain. Le chemin longe la côte jusqu'à une plage entre Saint-Augustin et Sarodrano, où un bâteau doit venir nous chercher.

La tempête a soufflé la veille, et les vagues déferlent sur la barrière de corail. La navette de l'hotel Prince Anakao essaye de la franchir, et manque de chavirer. Le chauffeur décide de nous emmener prendre le bâteau à Sarodrano, où il est plus facile d'embarquer. Mais il a plu la veille, et le minibus se retrouve posé dans les ornières. Nous continuons à pied. Un hors-bord nous attend sur la plage de Sarodrano.

La traversée n'est pas très longue, 40mn quand même à fond les manettes.

Minibus
Plantés !

On nous dépose au village. Quelqu'un qui revenait d'Anakao nous avait conseillé d'aller Chez Stoïck, qui est effectivement bien placé, à environ 1km du village. Suffisamment près pour y aller à pied, mais assez loin pour pouvoir se baigner (devant le village, la plage sert de toilettes).

Anakao
On retrouve nos copains lémuriens

Anakao
Bungalow du bout du monde

Anakao
Anakao

Anakao
Coucher de soleil depuis Anakao

A Anakao, il faut absolument déjeuner ou dîner chez Madame Coco. Il faut prévenir la veille, il n'y a qu'une table. Quand on arrive, la marmite est sur le feu devant la case, et on dîne dehors, à la lampe à pétrole.

Mardi 5 juillet

Nous partons pour une balade en pirogue d'une demi-journée, pour renjoindre une presqu'île un peu plus loin sur la côte. Le trajet se fait entre la plage et la barrière de corail, ce qui permet de ne pas trop subir les vagues, qui passent facilement par dessus bord. Les jours précédents, il y avait eu beaucoup de vent et la mer est encore un peu forte pour rejoindre l'île qui fait face à Anakao. Il paraît que même pleine d'eau, un pirogue flotte, mais on préfère ne pas essayer.

Le gréement d'une pirogue est simple en apparence (deux haubans et un pataras), mais il permet de régler le mât très précisément. La voile est constituée d'une pièce de tissu carrée, généralement fait dans un matériau qui s'apparente aux sacs de riz ou aux bâches. Une livarde part du pied de mât et suit une diagonale de la voile afin de lui conserver sa forme carrée (un peu comme les optimists). L'équivalent de l'écoute part du bout de la livarde et est attachée à la traverse arrière, tandis qu'une écoute basse permet de contrôler le coin inférieur de la voile, le seul à être libre.

Il n'y a qu'un flotteur, qui peut être sous le vent ou bien au vent selon le bord. Dans les deux cas, il faut bien équilibrer la pirogue afin que le flotteur ne plonge pas trop, ou ne se soulève pas. Du côté où il n'y a pas de flotteur, les traverses dépassent d'environ un mètre, ce qui permet d'une part de fixer le hauban, d'autre part de se déporter afin de faire du rappel.

Enfin, il n'y a pas de gouvernail fixe, on plonge une pagaie le long de la coque à environ 50 cm de l'arrière, côté sous le vent. Si on la positionne bien, elle tient en place sans effort. Par ailleurs, elle permet d'aider au virement de bord, en pagayant pour faire pivoter la pirogue.

Anakao
Départ pour une balade en pirogue

Anakao
Corail

Anakao
Faut pas toucher...

Anakao
Etoile de mer

Anakao
Des mini-tsingy

Anakao
La marée descendante laisse des piscines derrière elle.

Anakao
Etoile de mer
 Anakao
On rembarque.

Anakao Anakao
D'autres pirogues nous dépassent.

Le soir, nous emménageons dans un bungalow en bord de mer, mieux placé qui celui qu'on nous avait donné au départ. Par contre, la construction n'est pas très étanche au vent (et probablement pas à la pluie non plus), on a assez froid pendant la nuit.

Anakao
Vue depuis notre bungalow

Mercredi 6 juillet

Un autralien qui s'est installé chez Stoïck voudrait lancer une école de pirogue à voile. Nous serons ses premiers clients...

Nous effectuons une première sortie sur une pirogue à 2 places, accompagnés par un enfant qui nous montre ce qu'il faut faire. Il ne parle pas français, on se comprend comme on peut.

Ensuite, nous partons seuls sur cette pirogue, Karine à l'avant et moi à la « barre ». Nous effectuons des allers-retours dans la baie devant Anakao, le vent est bien établi, ça accélère fort dans les risées ! Nous retournons devant Chez Stoïck au coucher du soleil, après 2h de navigation et d'émotions fortes...



Anakao
Une grande et une petite pirogue.



Anakao
Prêts pour le cours de pirogue.

Anakao
Chez Stoïck, la réception, la bar et le restaurant...

Anakao
Bonjour Vasaha...

Anakao
Pêche aux coquillages à marée basse.

Jeudi 7 juillet

Le trajet du retour est légèrement différent : un camion 4x4 vient nou chercher et nous amène à l'embouchure de la rivière qui sépare Anakao de Saint Augustin, et nous prenons un bâteau à moteur pour traverser et rejoindre le minibus qui nous attend de l'autre côté.

Anakao
En route vers Tulear, pointe et village de Sarodrano

Dans la journée, on se promène un peu dans Tulear, on achète quelques souvenirs, un restaurateur sympa nous change des euros. On passe la nuit Chez Alain.



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