Aventures à Madagascar

L'idée d'un voyage à Madagascar est née lors du ferstival des Aventuriers du Bout du Monde à l'automne 2004. Nous prenons tout de suite nos billets d'avion, puis nous potassons les guides (Petit Futé, Routard,...) et recueillons des informations auprès de nos amis qui ont déjà voyagé à Madagascar.

Dimanche 19 Juin / Lundi 20 Juin

Départ en soirée sur vol Corsair. Nous arrivons le lendemain matin à Ivato, l'aéroport d'Antananarivo. Nous prenons le visa sur place, c'est moins cher et ça va plus vite que de le faire à Paris. Je change 400 euros à la SOCIMAD, ce qui me donne presque 1 million d'Ariary, soit 200 billets de 5000 Ar, cela fait une belle liasse...

On a prévu d'aller directement à Antsirabe, donc on rejoint une station de taxi-brousse à Tana. C'est un taxi « officieux » qui nous y emmene depuis l'aéroport. Pas très recommandé, mais ils sont sympas, et nous voilà assis dans le bon taxi-brousse sans avoir le temps de dire ouf.

Au moins sur les grands axes, les minibus ne sont pas en surcharge, et relativement confortables. Les meilleures places sont juste derrière le chauffeur, la vue est moins bonne que devant, mais on n'a pas le tableau de bord dans les genoux, et c'est mieux en cas d'accident. Penser à prendre ses précautions avant le départ, les arrêts sont rares. Au besoin demander de faire une récréation...

Taxi brousse
Pause sur la route d'Antsirabe

Nous arrivons à Antsirabe après 4h de route. A la gare de taxi-brousse, nous sommes assaillis par les pousse-pousse, d'autant plus que nous ne sommes pas très frais, et nous mettons un peu de temps à nous décider, ne sachant pas trop si on pouvait monter à deux avec nos bagages sur un seul pousse-pousse. En fait, c'est possible, et il aurait fallu prendre le premier qui se présentait pour éviter la cohue.

On dîne à l'Arche, en face duquel se trouve Jean-Marc, qui organise des sorties en VTT. Nous réservons pour le lendemain matin.

Mardi 21 Juin

Jean-Marc nous emmène faire un tour dans la campagne autour d'Antsirabe, jusqu'au lac Adraikiba.

VTT
Balade en VTT

Campagne Antsirabe
Autour d'Antisrabe

Lac Andraikiba

Pousse-pousse
Prêts au départ...

Pousse-pousse
Faubourgs d'Antsirabe.

Après notre balade, nous nous installons au restaurant du Cercle-Mess, ancien lieu de résidence des officiers français. On regarde passer les pousse-pousses en dégustant une pizza. Deux cantonniers repeignent les bordures de trottoir en blanc en prévision de la fête nationale.

Antsirabe est la ville où il y a le plus de pousse-pousses, c'est un moyen de transport très utilisé par les malgaches car il est bien adapté aux petits trajets en ville, par exemple pour les personnes âgées, les femmes avec des enfants en bas âge ou pour transporter des courses. En conséquence, il n'y a quasiment pas de taxis au centre-ville.

Il y a très peu de voitures particulières (elles coûtent très cher et l'essence est quasiment au même prix qu'ici), les gens se déplacent soit à pied, soit en vélo, ce qui fait que la ville est plutôt calme.

Gare
Avenue menant à la gare, souvenir de l'époque coloniale.

Encore un pousse-pousse.

Fête de la Musique à l'Alliance Française.

Mercredi 22 Juin

Jean-Marc a trouvé un guide pour nous conduire jusqu'au domaine de Bagatelle en traversant les villages dans les collines. Les sacs sont portés par un cheval, quel luxe !

Nous traversons deux villages, chacun équipé d'une église monumentale. Apparemment, il y a à peu près la moitié de la population qui est catholique et l'autre moitié protestante, et si une des communautés construit une église, l'autre se doit d'en construire une au moins aussi grande. Au temps de la colonisation, les missionnaires s'installaient sur les hauts plateaux, au climat plus agréable. D'ailleurs, il y a toujours de nombreuses communautés religieuses dans la région.

On peut se demander s'il ne serait pas préférable de construire des dispensaires plutôt que des églises...

Eglise
Eglise dans les environs d'Antsirabe

Le cheval, Jean, les tombeaux et moi.

Le riz est la principale culture de la région. Les margaches en sont de gros consommateurs. Malheureusement, les techniques utilisées ne permettent pas un rendement élevé, et les paysans ne sont pas organisés en coopératives, ce qui les empêche de réguler les cours et les met à la merci des intermédiaires et des spéculateurs.

Rizières.

La charrette à zébu est le principal moyen de transport de marchandises à petite distance (pour les longues distances, le toit des taxis-brousses sont mis à contribution).

Charettes à Zebu
Convoi de charrettes à zébu

Maison
Une maison...

Apparition incongrue : au détour du chemin, raviné au point de ne plus être carrossable, un pousse-pousse avance péniblement. Il transporte un vieil homme et un sac de riz.

Charettes à Zebu
Pousse-pousse dans la nature

A cheval
Un petit tour à cheval

A cheval
Un petit tour à cheval, moi aussi.

Cheminée
Le studio de Bagatelle

Après un repas en compagnie de nos hôtes, Gérard et son fils Maxime, ce dernier nous emmène en balade. Nous montons au sommet de la crête qui s'étend derrière Bagatelle, en passant près d'un barrage élécrique. Les sommets sont des lieux sacrés, d'où la présence de tombeaux.

Panorama de la vallée au sud d'Antsirabe

jeudi 23 Juin

Gérard nous emmène faire un tour de la vallée en 4x4. Nous visitons d'abord des ateliers d'artisannat : talleurs de pierres précieuses, sculpteurs de cornes de zébu, et fabrique de bonbons.

Bijou
Tour permettant de tailler les facettes d'un bijou.