Dimanche 20

Hier soir, les autres n'ont réussi à démarrer qu'un scooter, ils ont fait la navette pour ramener tout le monde. Nous allons voir le loueur, qui nous explique qu'il faut mettre le starter à fond. Je pars avec Olivier et Erick chercher les 2 scooters laissés en ville. C'est une première pour moi, je n'avais jamais conduit de scooter. Ceux-ci sont assez puissants, et amusants à conduire.

L'après-midi, nous allons à la plage de "Super Paradise". On y accède par une petite route en mauvais état, qui termine en plongeant vers une plage au fond d'une anse.

La plage est équipée de parasols et il y a un self-service avec une terrasse ombragée très pratique pour observer la faune locale. Assez stéréotypée d'ailleurs : jolies filles et beaux gosses tout droit sortis des magazines. Il y a beaucoup de gays (Mykonos est connu pour cela), mais ils ne sont pas majoritaires, même si on peut en avoir l'impression car les hommes sont lookés gay (exemple : barbiche et bandanna). Au moment où nous partons, les gens commencent à danser près de la piscine.

Nous retournons au bateau pour l'apéritif. Départ pour aller en ville. La marina est mal éclairée, et Emilie rate un virage. Plus de peur que de mal, heureusement, mais quelques écorchures (aux genoux) et rayures (au scooter).

Lundi 21

Fabrice part faire de la planche à voile à la plage de Kalafatis, accompagné de Lucie. Nous allons faire un tour à Mykonos, pour visiter la ville de jour : les ruelles sont charmantes si on fait abstraction des commerces (bijoux, fringues et restaurants principalement).


Les ruelles de Mykonos, quand les touristes dorment...


Le pélican, mascotte de la ville





L'après-midi, nous rejoignons Fabrice sur sa plage. Farniente, j'en profite pour terminer mon livre ("l'été grec" de Jacques Lacarrière, qui raconte ses voyages en Grèce dans les années 50-60).


Kalafatis, plus tranquille que Super Paradise

Mardi 22

Départ pour Syros (25 milles) après avoir fait le plein d'eau. Le vent est d'abord assez fort, puis nous entrons dans une zone perturbée sous l'île de Tinos : le vent tombe, puis nous reçevons des risées venant de différentes directions. Enfin il se rétablit le temps de rejoindre l'anse de Grammata au nord-ouest de Syros.


Le mouillage de Grammata

Le mouillage est sauvage, protégé par une digue rocheuse naturelle. Il y a des poissons, et Emilie peut enfin utiliser les lignes achetées à Sérifos. Elle pêche une dizaine de poissons qu'elle prépare pour le repas du soir en compagnie de Lucie.

Fabrice se relève dans la nuit pour satisfaire un besoin naturel, et s'aperçoit que notre ancre a dérapé, sans doute parce que le vent a changé plusieurs fois de direction en début de nuit avant de s'établir. Nous ne sommes plus très loin des rochers, Erick démarre le moteur et nous retournons mouiller où nous étions. Il ne dormira que d'un oeil pour la seconde partie de la nuit. En y réfléchissant, il est sans doute judicieux d'activer systématiquement l'alarme du sondeur, qui nous aurait réveillés puisque nous avons traversé une zone plus profonde.
 
 
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