Voile dans les Cyclades 2000



 
 












Samedi 12 Août

Départ d'Orly pour Athènes. Le vol est affrété par AOM, mais l'avion et son équipage sont espagnols. Donc on va de France en Grèce dans un avion espagnol affrété par une compagnie suisse. Vive l'Europe...

Nous prenons des taxis pour rejoindre la marina de Kalamaki. L'UCPA ne dispose pas de sa propre flotte en grèce, et loue des voiliers chez Kiriacoulis.
L'équipage fait connaissance: Erick (le skipper), Emilie, Emmanuelle, Lucie et Fabrice, Cyrille, Olivier, et moi.
Un camion circule sur les quais, on y achète des provisions, mais c'est cher ("good business").

Dimanche 13

Nous partons, mais dès la sortie du port, le moteur se met à cogner et l'échappement crache de la fumée noire et de l'huile... Demi-tour. Le moteur perd des tours et cale à quelques dizaines de mètres du quai : nous y arrivons sur l'erre.
L'après-midi, un mécanicien démonte le moteur au cas où ce serait un problème d'allumage. Effectivement, il redémarre et semble tourner rond. Nous tentons une sortie, avec le même résultat que la première fois. Cela ne m'étonne pas vraiment, le moteur de Ville de Pauillac faisait le même bruit de casserole (mais ne crachait pas d'huile), et il avait une bielle cassée.
Kiriacoulis pourra nous passer un autre bateau demain, pour l'instant il n'y en a pas de disponible.
Nous dînons chez Vassilis, un des rares restaurants à proximité de la marina (qui est située dans un quartier moderne sans charme, et qui plus est, dans l'axe des pistes de l'aéroport).

Lundi 14

Nous avons enfin un bateau (Gib'Sea 372), avec un moteur qui marche. Nous partons immédiatement pour Poros (25 milles), où nous arrivons peu après le coucher du soleil. Le port est en fait un long quai bordant la passe entre l'île de Poros et le Péloponèse.
Nous nous amarrons à couple. En grèce, les ports sont souvent gratuits, mais il n'y a pas de douches. On peut en prendre dans certains cafés.

Poros


Mardi 15

Nous quittons Poros à destination de Sérifos. L'étape est longue (50 milles) mais le vent est travers et assez fort (le fameux meltem, qui soufflera pratiquement jusqu'à la fin du séjour). Nous arrivons de nouveau peu après le coucher du soleil. Le port de Livadhi comporte une jetée et un unique quai, qui est déjà complet. Bien qu'il soit courant en Grèce de s'amarrer sur plusieurs rangées (en mouillant l'ancre, et en s'amarrant à l'arrière aux bateaux déjà présents), nous préférons mouiller dans la baie.


Livadhi, le village vu de la baie

Retour à la page principale Cyclades 1 Cyclades 2 Cyclades 3 Cyclades 4