Mercredi 16

Nous allons mouiller dans l'anse de Koutala, à quelques milles de Livadhi, sur la côte sud de Sérifos. De retour au port, nous réussissons à obtenir une place à couple, en bout de quai.
Le village est construit sur une colline afin de voir venir les pirates et les envahisseurs (vénitiens, turcs). Au sommet de la colline se trouve une chapelle. J'effectue l'ascension en compagnie d'Emilie et Emmanuelle. Les maisons sont petites et blanches, séparées par des ruelles étroites (pour se protéger de la chaleur). Les portes et les volets sont généralement peints en bleu (à l'origine en signe de ralliement à le Grèce, dont le drapeau est bleu et blanc). Il est également courant de peindre en blanc le bord des marches d'escalier et les jointures des dalles dans les ruelles.
Dans la nuit, nous sommes réveillés par des cris "wake up! wake up!". Le vent a forci et un voilier qui était au mouillage a dérapé et dérive vers la jetée.
 


Livadhi, la baie vue du village

Jeudi 17

Le vent est très fort, nous préférons rester au port. Les italiens à côté de nous ont un grand voilier de course-croisière, ils partent en jouant à ceux qui vont affronter la mer déchaînée (veste et pantalon de ciré, dernière cigarette...). Un couple d'athéniens arrive de Syros sur un petit voilier, et nous confirme que les conditions sont mauvaises dehors. Nous allons à la plage, et envisageons sérieusement de prendre un ferry pour aller faire un tour à Mykonos, mais ce n'est pas possible.
 


Livadhi, la chapelle en haut de la colline

Vendredi 18

Le vent a un peu baissé (force 6-7 quand même), et nous décidons de partir pour Syros (30 milles). Cette option permet de rejoindre Mykonos sans avoir à faire un près trop serré.
Ermoupolis est la capitale des cyclades. Le port est assez grand, en arc de cercle, mais il n'y a que 2 ou 3 voiliers à quai. Pour une fois, il y a des douches. Par contre, le port n'est pas très confortable, il y a du roulis et le bateau est trop loin du quai.

Après le repas, nous faisons un tour en ville. C'est assez joli, il y a du monde, mais peu de touristes étrangers. Il y a un concert sur la place principale. Les terrasses des cafés sur le quai se sont remplies. Nous nous installons pour prendre une glace, mais il n'y a pas beaucoup de choix, et la serveuse nous indique où aller.


Dans le port d'Ermoupolis

Samedi 19

Nous partons pour Mykonos (20 milles), qui est la zone la plus ventée des cyclades. Le vent a un peu forci (7 établi), mais il est travers, et la mer est peu agitée (1 à 2 m). Nous n'avons besoin que de quelques mètres carrés de toile pour avancer.

Nous entrons dans le port de Mykonos au moment où un ferry en sort. Un agent du port nous fait signe de partir. En fait, le guide des ports que nous avons à bord est obsolète, et le port est réservé aux ferries. Une marina a été construite à proximité. Ici aussi, il y a peu de bateaux, sans doute à cause du meltem (les plaisanciers sont restés sur le péloponèse, moins venté).

La marina de Mykonos
Comme la marina est loin du port, nous louons des scooters pour pouvoir nous déplacer, et nous allons en ville.  Nous dînons sur une terrasse, puis allons prendre un verre dans un quatier appelé "petite venise", où les vagues viennent se briser sur les fondations des maisons.


Les célèbres moulins de Mykonos, orientés face au meltem


La petite Venise


Le scooter par temps de meltem, ça décoiffe !

Ensuite, Olivier et moi retournons au bateau, tandis que les autres décident de rester un peu danser au bar "la mer". Nous avons un peu de mal à démarrer notre scooter.
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