Dimanche 19

Nous passosn la matinée à Sandy Island. Jérôme fait du kite-surf. Je me lance dans un tour de l'île à la nage. En bordure de récif, il y a une zone magnifique, avec du corail jeune, des couleurs, et une multitude de poissons. A un moment, je me retrouve au milieu d'un banc de tout petits poissons (2 cm) qui nagent à quelques centimètres de mon masque. C'est toujours curieux de les voir changer de direction tous en même temps.


Sandy Island
Sandy Island


Ensuite, nous repartons vers le nord, en repassant près de Clifton, ce qui nous donne l'occasion de faire un des premiers virements de bord de la croisière.

Clifton
Clifton

Moulin à café
Jean-jacques et Jérome au moulin à café.


Au près, Pen Duick fait encore 8 noeuds, soit presque autant qu'au portant ! Nous arrivons à Béquia. Pendant les virements de bords que nous faisons pour rejoindre le mouillage, le winch bâbord casse (la manivelle tourne dans le vide).


Lundi 20

Nous traversons au près en direction de Saint-Vincent. Deux poulies permettent de renvoyer l'écoute de foc bâbord sur le winch tribord. Nous mouillons à midi à Petit Bayhaut, une petite baie avec une plage de sable noir, mais des fonds intéressants pour plonger.

Nous repartons au moteur. La baie où nous devions passer la nuit est occupée par le tournage du prochain Walt Disney (une histoire de pirates), on ne peut pas y accéder.

Film
Wallilabou Bay et ses pirates.


Nous continuons donc jusqu'à la baie de Cumberland, juste à côté. Une barque nous attend pour prendre l'amarre et l'attacher à un cocotier car la baie est trop profonde pour mouiller au milieu. Il y a quelques bâteaux, mais ce n'est pas un endroit touristique, les gens ne s'arrêtent pas car Saint-Vincent a mauvaise réputation (c'est apparemment injustifié).


Mardi 21

Le ciel est couvert, et il tombe un petit crachin. Nous montons jusqu'au village qui domine la baie.


Cumberland Bay
Cumberland Bay.


Nous y arrivons à l'heure de la récréation, ici, l'uniforme est de rigueur dans les écoles. Puis nous continuons un peu sur une petite route. Il pleut un peu plus, et il fait très chaud. Pas étonnant que ce soit très vert. Nous faisons demi-tour, et redescendons au bâteau.


Cumberland
Cumberland

Après une petite bière, nous levons l'ancre en direction de chutes d'eau un peu plus au nord. Jérôme fait un passage au travers d'une brèche, il doit y avoir 10m de chaque côté du bâteau. Mais il commence à pleuvoir plus fort, et le vent se lève. Nous ne pourrons pas aller aux chutes, car il n'y a pas de mouillage, il faut nager jusqu'à la côte.

Nous mettons donc le cap vers Sainte-Lucie. Il est à peu près 17h, le vent souffle assez fort et il y a un peu de mer. Le foc et l'artimon suffisent à nous donner une bonne vitesse. Quand on s'éloigne de Saint-Vincent, la pluie s'arrête, la mer se calme un peu.

Cyprien
Cyprien à la table à cartes


Je prends la barre au coucher du soleil, et je la garde jusqu'à Sainte-Lucie. La lune n'est pas encore levée, j'adore barrer la nuit, c'est magique. Quand on arrive sous le vent de Sainte-Lucie, le vent chute et change de direction (et vient pile de là où on veut aller...).  Je vais me coucher. Deux heures plus tard, je suis réveillé par la mise en route du moteur, qui nous permet de rejoindre Marigot Bay dans un délai raisonnable (une bonne heure quand même).

Mercredi 22

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, Marigot Bay est une magnifique baie, avec une mangrove au fond.Hélène, Jean-Jacques et moi montons sur les reliefs qui l'entourent pour admirer le spectacle. Nous passons aussi sur l'autre versant, d'où l'on observe une vallée de cultures (bananes,...). Nous redescendons par un chemin qui nous amène à un autre ponton que celui où nous avions laissé l'annexe. Jean-Jacques négocie le trajet en navette pour rejoindre notre point de départ.

Marigot Bay
Marigot Bay

Mangrove
Mangrove (palétuviers)

Le soir, nous retournons à terre pour prendre un verre. Le bar qui est dans la mangrove est en train de fermer, nous montons en haut de la colline, où nous trouvons un bar plus typique (genre case en béton avec des locaux qui regardent la télé, 2 tables et quelques chaises hétéroclites), tenu par une européenne.

Jeudi 23

Retour vers la Martinique au moteur pendant presque toute la traversée, il n'y a plus de vent. Nous traversons un grain, je coupe le moteur histoire de profiter du peu d'air qu'il apporte et qui permet d'atteindre vaillament 5 noeuds, mais cela ne dure pas. Le vent se relèvera aux abords de la Martinique. Nous mouillons à l'entrée de la baie du Marin histoire de se baigner une dernière fois, puis nous allons à quai.

Vendredi 24

Nous passons la journée à nettoyer le bateau, y compris la cave à vin (fort remplie, ils ne risquaient pas de manquer pendant la transat...).

Cave
La cave de Pen Duick

 

Le soir, Jérôme nous emmène dans un bar avec de la musique live.

Musique
Charlie et son orchestre (et ses bières).


Au retour, en annexe, il nous fait un superbe passage sous un cata au mouillage (attention la tête), j'espère qu'il n'y a personne qui dormait à l'intérieur, sinon ils ont dû être surpris. Arrivés au bâteau, on s'aperçoit que les capots étaient restés ouverts, et le carré et la table à cartes sont inondés (il y a eu une bonne averse pendant qu'on était au bar).

Samedi 25

Dernière journée, occupée à ne rien faire...


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