La Jordanie en 2001

Histoire de voir un peu le soleil, il n'y en a pas eu beaucoup cet hiver à Paris ...

Dimanche 15 Avril

Avion pour Amman, pour une fois on part dans la journée... Je fais la connaissance de Marie-Pierre et Philippe au comptoir UCPA, puis Patrick et Duc dans l'avion. A l'arrivée, il faut faire la queue pendant 1h pour avoir le visa (et payer 10 dinars, soit un peu plus de 100F). Pendant ce temps, nos bagages attendent, et quelqu'un emporte le sac de Marie-Pierre par erreur. S'ensuit une longue procédure pour déclarer la perte du bagage.
Nous rejoignons l'hotel en traversant les quartiers chics d'Amman (un hôtel Shératon en construction, et, plutôt insolite, un télécabine de chez Pomagalski). L'architecture des bâtiments modernes est assez élégante.

Repas à l'hôtel, nous faisons les dernières présentations: Isabelle et Frédéric, Bertrand, Cyrille et le guide jordanien Mazen, qui parle parfaitement français.

Lundi 16

Réveil par l'appel à la prière, 1h avant le lever du soleil, puis au lever du soleil. Le sac de Marie-Pierre a été retrouvé, une voiture passe à l'aéroport tandis que l'autre part vers le premier site à visiter. On a deux Peugeot 505 break jaunes qui affichent 300000 km au compteur.

Après un peu de difficulté pour remettre la main sur le sac de Marie-Pierre, nous rejoignons l'autre voiture au Mont Nebo, où Moïse a vu la terre promise. Il y a un monastère dont l'église possède une superbe mosaïque parfaitement conservée (comme elle comportait des représentations humaines, elle avait été recouverte par une mosaïque géométrique afin qu'elle ne soit pas détruite par les musulmans).

Nous descendons vers la Mer Morte, et nous nous arrêtons au bord pour nous baigner. La sensation est assez curieuse, on flotte sans effort, par contre il est difficile de nager. On se rince dans un ruisseau d'eau thermale (tiède) qui passe à côté.

Nous déjeûnons à Kerak, à l'étage d'un restaurant local, puis nous visitons la forteresse de Kerak, construite par les croisés. Elle n'est pas très spectaculaire de l'extérieur, mais l'intérieur révèle une multitude de salles conçues pour une vie en autarcie en cas de siège.

Nous reprenons la route. Il y a de temps en temps un contrôle routier, mais nous ne voyons pas tellement de militaires. Nous traversons Tafilah, dont les habitants font l'objet des blagues en Jordanie (ce sont les belges du coin). Puis nous arrivons à Dana et sa célèbre vallée (la vallée de Dana, bien sûr). Le village est de style traditionnel (petites maisons de pierre au toit plat), mais a l'air plus ou moins abandonné. Nous logeons dans l'hôtel du village, pas franchement luxueux. Repas dehors, autour d'un feu de bois et narguilé (à la pomme).

Mardi 17

Nous traversons à pied une partie de la réserve naturelle de Dana, qui comporte 4 étages de végétation différents. Le déjeûner est pris au camping de Dana, sous une tente bédouine (longue tente en poil de chèvre, ouverte sur la longueur). Il y a des colibris dans les massifs de fleurs.

Nous reprenons les voitures jusqu'au château de Shaubak, isolé au sommet d'une montagne. Puis nous arrivons à Beida, "Little Petra", où nous sommes hébergés dans un camp bédouin pour touristes (une  tente cache en fait un bloc sanitaire digne du Mariott selon l'expression de Mazen, et il y a un fond de musique traditionnelle qui est diffusé en permanence).

Nous allons faire un tour sur le site, un défilé avec quelques salles creusées dans la roche. Le site était habité par les Nabatéens qui vivaient du caractère stratégique du site (point de passage pour les caravanes).

Nous passons la nuit sous une grande tente bédouine. Un animal non identifié dérange notre sommeil. La supposée hyène se révèle être un chiot attaché près de la tente.

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