Dimanche 3

On part à la journée en kayak. On traverse la baie du glacier Svea en admirant les icebergs (sans aller trop près au cas où ils se retournent), puis on s'engage dans la baie suivante. Elle a aussi un glacier, qui est plus petit.

Sur la route
Un iceberg.

Sur les mules
Kayaks

Après avoir fait un tour devant le front du glacier, on aborde sur une plage et on pique-nique autour d'un feu de bois flotté (il n'y a pas d'arbres sur le Spitzberg, à part des saules nains mesurant ... 1 cm de haut).

Spitzberg
Pique-nique.

Après le pique-nique, on navique un peu et on s'arrête à un endroit où il y avait un ours 2 semaines plus tôt. Les traces sont encore nettement visibles, et Olivier a fait un moulage en plâtre. On aperçoit le dos d'un bélouga dans la baie, petite frayeur pour ceux qui l'on vu en premier (un dos blanc dans l'eau, et si c'était un ours ?).

Lundi 4
Le temps est toujour au beau fixe, mais le vent souffle assez fort. Avec 5°, c'est rafraichissant.

C'est notre tour de partir en randonnée à la journée. On part du camp en traversant la rivière, puis on dépose nos bottes. Ensuite, on monte sur la crête qui domine le glacier.

Mules
Pauline et Olivier

Atlas
Vue sur la moraine et le front du glacier, Longyearbyen est droit devant à 40 km.

Nous marchons sur la crête (à pic de chaque côté) pendant quelques kilomètres puis nous descendons vers un lac glaciaire.

Spitzberg
Descente vers le lac.

On pique-nique au bord du lac, puis on va faire un tour sur le glacier. L'eau y forme des rivières, qui s'engouffrent dans des trous du glacier (marmites).

Spitzberg
Pique-nique

On rentre en passant par les « sols polygonaux », qui sont des arrangements de pierres formés par le gel : des zones plus ou moins hexagonales se forment, composées de petits cailloux, les plus gros cailloux étant repoussés à la périphérie. En descendant le pierrier, Corinne se tord une cheville, mais elle arrive quand même à marcher. Retour au camp à travers la toundra.

Mardi 5
Le temps s'est couvert sur les sommets, et le vent souffle un peu. Nous prenons les kayaks à destination de l'île Eckman, heureusement, nous avons le vent dans le dos. Nous mettons 3h pour parcourir les 15 km du trajet aller. L'autre groupe est visible sur la crête.

Je pagaye avec Corinne. Cécile et Fabrice prennent de l'avance en arrivant à l'île (la proximité du but donne toujours des ailes à Cécile...).

L'île est plate et couverte de toundra sur la partie où on aborde. Pas question de s'aventurer à l'intérieur, les sternes arctiques attaquent pour protéger leur nid.

On empile les kayaks pour se protéger du vent, on mange puis on fait un « dodo flash » pour reprendre des forces en vue du retour face au vent.

Sur les mules
Olivier et Christophe
Sur les mules
Dodo-flash

Au retour, nous nous rapprochons de la côte pour éviter le vent et les vagues, et finalement, on avance bien. On longe une falaise où nichent des mergules nains (sorte de petits pingouins). Il tombe quelques gouttes, et le vent se calme. La pluie n'est pas un problème, vu que nous sommes équipés de combinaisons étanches.

En revenant vers le campement, Olivier fait monter Pauline, Elise et Suzanna sur un iceberg. Finalement, le retour ne nous a pris que 4h, pauses, échouement sur un banc de graviers et escalade d'iceberg compris...

Sur les mules
Même pas froid aux fesses...


 

Retour à la page principale

Page 1

Page 2

Page 3

Page 4